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Stocks de ressources naturelles :

responsabiliser les collectivités

Clair Michalon

Notre croissance actuelle repose sur un recours à des ressources qui existent en quantité limitée dont nous ne mesurons jamais l’état du stock.

 

Nous les utilisons comme si elles étaient illimitées et gratuites, sans avoir conscience des conséquences si elles venaient à manquer.

 

Que se passerait-il si l’air devenait irrespirable ? Or la qualité de l’air n’est jamais comptabilisée comme un bien dans la comptabilité publique.

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Il est temps de prendre conscience que la croissance finie n’existe pas : on compte tout ce qui compte, stocks comme flux !

Clair Michalon

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MON IDEE

L’objectif est d’inciter l’Etat et les collectivités locales à conserver voire développer ces richesses naturelles nécessaires à notre vie sur Terre en publiant un bilan des stocks de ressources naturelles dans la comptabilité publique afin de faire état de la richesse d’un milieu et de mieux intégrer les défis environnementaux dans la stratégie de l’Etat et des collectivités locales (chute de la biodiversité, changements climatiques, acidité des océans, etc).

Il est fondamental d’évaluer la valeur de ces ressources afin de les gérer avec vigilance et conscience en vue de léguer un patrimoine plus vivable aux futures générations.

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QUI EST CONCERNE ?

Tous les acteurs publics sont concernés par la mise en place d’une comptabilité des stocks des ressources naturelles : communes, communauté des communes, départements, régions et Etat mais aussi citoyens et associations.

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COMMENT CA FONCTIONNE ?

Il s’agit de rassembler et d’agréger un certain nombre d’indicateurs qui existent et sont pour l’instant éparpillés dans différents services de l’Etat (AirParif, services de l’eau, INSEE, ONF, Chambres d’agriculture).

Chaque collectivité aurait à construire une grille d’indicateurs permettant de publier chaque année un bilan des stocks de ressources naturelles sur son territoire : qualité de l’air, qualité de l’eau, couvert forestier, qualité des sols agricoles, surfaces artificialisées, taux de mortalité des essaims dans les ruches, etc.

L’objectif serait dans un premier temps de stabiliser ces bilans, que ces stocks soient maintenus à l’équilibre la première année, puis à partir de 2025 qu’ils augmentent. Une amélioration de 1% peut avoir des effets considérables sur le biotope humain.

Cette prise en compte des stocks transformerait la politique des collectivités. Elle induirait par exemple une politique d’urbanisation différente, orientée vers des villes de taille moyenne dont l’approvisionnement se fait dans un rayon de 50 à 100km, avec un développement d’une agriculture vivrière de proximité et une limitation de l’artificialisation des sols.

La publication simultanée des comptes annuels et des comptes de stocks permettra de mesurer instantanément s’il y a une véritable création de richesse ou si, en fait, il ne s’agit que de transformer les stocks en flux.

C’est de ne pas faire ce travail qui nous a conduit à “créer de plus en plus de richesses” - la croissance - depuis plusieurs siècles…. et de nous retrouver avec le dérèglement climatique et les pandémies : que valent alors ces fameuses richesses ?

LES RAISONS D'Y CROIRE

...

L’agenda politique : il y a à l’horizon un nombre important d'élections dans les mois qui viennent (suite et fin des élections municipales, élections régionales au printemps 2021).

 

Cette mesure pourrait être inscrite dans le programme d’un certain nombre de candidats (communes, métropoles, régions) qui pourraient faire campagne en défendant cette proposition avant de devenir une norme instituée par l’Etat.

 

Le Président de la République a lui-même reconnu à l’occasion de la crise sanitaire du Covid-19 que tous les biens et ressources ne rentraient pas dans la logique des lois du marché.

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BIO

De formation agronome spécialisé en agronomie tropicale, Clair MICHALON a effectué de nombreuses missions comme formateur agronome (Algérie) et responsable de projets de développement (Gabon). Il conseille les ONG et les entreprises internationales sur les questions interculturelles (préparation à l'expatriation, préparation des volontaires), ainsi que les collectivité locales (gestion de la diversité humaine). Anthropoconteur, il est l'auteur de plusieurs ouvrages traitant des relations interculturelles. Il cherche à approcher les hommes par une autre lecture des différences culturelles et bâtir les moyens du "vivre ensemble".

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